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Un congé longue maladie d'office

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Une mise en Congé "Longue Maladie" (jusqu'au 12 septembre) m'a été adressée par le Directeur des Ressources Humaines de l'Académie de Paris - avec qui mon entretien, contrairement à toute espérance, s'était si mal passé -. Il semblerait qu'un Comité médical se soit réuni le 7 juin sur la base de rapports que l'on aurait produits à mon sujet. Certains ont avancé l'idée que je me serais harcelée moi-même durant 4 ans. D'autres ... que je persécuterais les enfants ! 

L'épreuve la plus pénible, c'est le SILENCE soudain de tous ceux que je connais depuis tant d'années: collègues et personnels qui m'étaient proches et qui m'appréciaient, parents d'élèves ou inspecteurs avec qui j'entretenais d'excellentes relations. Se désintéresse-t-on si facilement d'un collègue dont on s'accorde pourtant à dire qu'il est en souffrance? 

Sans autre issue à ce cauchemar, j'en réfèrerai, puisque ma hiérarchie m'a refusée la protection juridique, à la Justice. Je dois défendre mon HONNEUR bafoué et ma réputation entachée de doutes et d'accusations mensongères... Mais puis-je réellement espérer une RÉHABILITATION ? 

Mais peut-on seulement imaginer ce qu'éprouve un professeur qui, après 30 ans d'activité et d'investissement personnel et la passion de l'enseignement chevillée au corps, se retrouve subitement ... à la maison, sans travail, et surtout SANS SES ÉLÈVES ? 

NB:  Depuis 4 ans, j'ai organisé les concours et présentations des travaux de mes élèves seule, ai réalisé les vernissages d'exposition en présence des parents à mes frais, sans aucun appui de la direction qui ne cessait d'y mettre des obstacles. Je découvre que, depuis mon éloignement, qu'on a mis en place cles projets que j'avais préconisés pour impliquer les familles dans un partenariat actif avec l'Ecole.  L'inspecteur de Vie scolaire avait donc bien raison.